Thérapie prénatale

La thérapie prénatale consiste toujours principalement en l'administration de médicaments. Ceux-ci peuvent être administrés indirectement à travers la mère ou par injection dans la cavité amniotique. L'application peut être aussi directe par injection dans un vaisseau ombilical. Parmi ces médicaments on compte les hormones thyroïdiens en cas d'hypothyroïdie, le antibiotiques pour les infections, les anti-arythmiques dans les troubles du rythme cardiaque fœtal et les substances visant à accélérer la maturation pulmonaire dans les menaces d'avortement.
L'excès de liquide amniotique (polyhydramnios) peut être drainé. En cas de d'oligohydramnios (trop peu de liquide amniotique), l'on peut rajouter du liquide.
La thérapie génique vise à inactiver les gènes défectueux et à les remplacer. A l'aide de vecteurs (rétrovirus ou adénovirus), les nouveaux gènes sont introduits dans le noyau des cellules capables de division afin de répandre dans les tissus.
L'on note aussi des progrès dans le domaine de la chirurgie intra-utérine. Il est ainsi possible de réparer les hernies diaphragmatiques, de libérer les voies urinaires, de poser des drains ventriculo-amniotiques dans les hydrocéphalies et d'enlever de larges tératomes de la région sacrale.
La prophylaxie devient de plus en plus importante dans la médecine prénatale. Elle comprend l'administration d'acide folique afin d'éviter les défauts du tube neural, l'abstinence à l'alcool, la vaccination contre la rubéole ainsi que d'autres mesures propres à certaines pathologies.