Embryologie humaine et tératologie

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Ovogenèse

Peu après leur arrivée dans l'ébauche ovarienne, les cellules germinales primordiales (PGC) se différencient en ovogonies, qui se distinguent des PGC par une série de mitoses rapides et la formation de clones cellulaires reliés entre eux par des ponts cytoplasmiques. Le nombre total d'ovogonies augmente de quelques milliers à environ 7 millions au 5ème mois. Ce nombre diminue à nouveau rapidement après le 7ème mois. A la naissance, on ne compte plus que 1 à 2 millions d'ovogonies. La plupart des ovogonies meurent durant cette période ; les survivantes entrent dans la prophase de la première division de maturation (méiose I). On les appelle à présent ovocytes primaires. Ceux-ci parcourent la prophase jusqu'au stade diplotène (stade dictyotène) et demeurent dans cet état jusqu'à la puberté. Au début de la maturité sexuelle, des groupes d'ovocytes reprennent périodiquement la méiose. Des ovocytes primaires meurent également après la naissance. Au début de la puberté, il n'y en a plus qu'environ 250 000 par ovaire. De ceux-ci, environ 400 mûrissent jusqu'à l'ovulation au cours de la vie d'une femme.
La méiose de l'ovogenèse se distingue de la méiose de la spermatogenèse surtout par le fait que le fuseau métaphasique se dirige vers la périphérie de la cellule. A la télophase, l'une des cellules filles ne contient pratiquement plus de cytoplasme et devient le premier globule polaire. L'autre cellule fille contient presque tout le volume des composants cellulaires. Elle reste donc très grande et devient l'ovocyte secondaire. La cytokinèse durant la deuxième division de maturation se déroule aussi de manière inégale. Il en résulte le deuxième globule polaire haploïde, qui ne contient qu'une petite partie du cytoplasme, tandis que l'ovocyte fécondé en contient beaucoup (Fertilisation).

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